Les mots qu’il vous faut !

Au Kabaret le 29 mars 2024

Je jouerai mon dernier spectacle au Kabaret à Lagarrigue (Castres) le 29 mars.

affiche Cebeji

Nouvelle mouture, comme le café, ça réveille et ça dynamise les zygomatiques.

C’est un spectacle désordonné… euh… inclassable, tantôt stand-up tantôt sketchs, beaucoup d’interactivité et surtout, ce qu’il faut retenir c’est que vous  pouvez venir me voir mais pas me voir venir…

Résa au Kabaret

En savoir plus sur le spectacle

Le changement

Pour ou contre ?

Petite question de circonstance :

Que demandent les gens, que souhaitent-ils  ?

Voilà des questions que l’on se pose lorsque l’on est à leur écoute comme votre serviteur…

Tout d’abord , la première chose demandée suite à une rencontre après le légendaire conditionnement réflexe « ça va ? », c’est :

« Quoi de neuf ?  »

La vie étant continue à priori (d’où l’expression emplie d’espoir « ça ne changera jamais »), les nouveautés, les reliefs, la discontinuité donc, constitue un chef d’interrogation ; son paradigme en est le changement !

En second lieu, le ras le bol général qu’on s’accorde volontiers à reconnaître exhorte unanimement et communément au changement encore.

D’où le thème opportun de cette chronique.

le changement

Allons dans le sens que tout le monde attend et décrétons, pour l’exemple,  le postulat du changement global « C », tant espéré (j’aurais pu choisir la lettre X mais ses connotations équivoques pourraient nuire au propos) .

Les gens devraient être radieux, afficher leur contentement mais que nenni, ce serait trop simple !

Face à ce changement, la redoutée maxime suivante fait son entrée :

« On sait ce qu’on perd mais on ne sait pas ce qu’on gagne ! ». Quand l’amour du changement rend intrépide…

Du coup, maintes réflexions, légitimées par le besoin de sécurité, se développent et souvent s’opposent, du genre :

« Et puis quoi encore, on était peinard avant ! » (toujours intrépidité mais audace en sus)

ou encore :

« Ce sont toujours les mêmes qui en profitent ! » (autrement dit, « je ne peux pas bouger mais j’envie ceux qui y arrivent »)

etc…

Des camps s’organisent, pour ou contre, puis, dans le temps, les « pas tout à fait pour » et les « pas tout à fait contre ».

Comme la situation l’exige et le génère, le changement « C » et non pas X , je le rappelle, a finalement lieu malgré les farouches et rétives résistances. Il est, naturellement, loin de la perfection mais en tant que manifestation d’une attente, il en représente le fruit; une fois digéré, de retour à la continuité consommée, les gens réalisent majoritairement le monceau d’inepties et de considérations rétrogrades précédentes en le déniant (la mère déni est toujours une vedette) alors que d’autres, résignés se rendent au verdict :

« De toute façon, on ne peut pas revenir en arrière ! » mais ils essaient toutefois…

Il reste également une poignée d’irréductibles pour qui le changement équivaut au cancer de la nostalgie et qui lutteront leur vie durant pour la restauration de l’âge de pierre.

Tout cela pour dire que si le changement n’avait pas lieu de temps à autre, bon gré, mal gré, nous demeurerions figés comme la roche, tout en sachant que nous avons une forte propension au statique, au rigide ; la « dureté » de la vie en est la preuve la plus manifeste !

Résister au changement revient à tourner le dos au principe d’évolution ; l’adaptation et la souplesse au contraire, épousent toute nouvelle situation. Alors prêts pour l’inéluctable changement ?

Une autre ?  État de l’humour