F.A.Q. de l’intelligence

Test d’intelligence pas très intelligent

Foire aux questions

Es-tu intelligent(e) ?

  • Je ne comprends pas la question.

Tu as un QI d’oiseau égal à 2 soit un QI QI (vanne de même QI)

  • Oui et j’ai toujours raison.

Et tu dois aussi avoir raison de penser que comprendre ses torts est un signe d’intelligence.

  • Oui mais je reconnais que certaines choses me dépassent… comme des vêtements trop grands par exemple.

ou les chevilles des chaussettes…

  • Oui je suis TTC, je comprends tout.

On ne peut donc pas te taxer d’humilité.

  • Oui je pratique l’auto-évaluation avec succès.

Bravo ! Rien ne vaut un circuit fermé, l’ouverture c’est très surfait.

  • Non, je ne comprends pas grand-chose.

Mais ça tu le comprends.

test intelligence humour
  • Je ne sais pas, parfois je crois comprendre mais, que comprendrait une intelligence supérieure à la mienne ? L’intelligence ne perçoit pas ses limites et ne peut entrevoir les étincelles qui ne lui sont pas permises.

Euh… sûrement, ces notions d’étincelles me court-circuitent…

  • Oui dans un sens, je comprends plus qu’avant et moins que demain. Je comprends mieux l’enfant que j’étais mais n’appréhende pas l’ancien(ne) que je serai.

Comme la jungle, tu as un taux d’humilité proche de 90 %

  • Oui, ma signature en est la preuve indéniable.

Merci d’avoir cité également les signes de la connerie.

  • Je pense comme Pierre Desproges que l’intelligence sert à mesurer l’étendue de son malheur.

Le pessimiste est un optimiste déçu, l’optimiste est un pessimiste émancipé mais ni l’un ni l’autre ne sont des signes d’intelligence.

  • Si l’intelligence est genrée alors oui.

L’intelligence n’entre pas dans ce genre de considération, ce n’est pas son genre.

Une autre ? Une FAQ mortelle

Lire aux toilettes

Ecritique d’aisance

Etes-vous de ceux qui lisent aux toilettes ?
Moi oui !!!

Je m’explique : s’il est un moment d’ouverture, c’est bien aux toilettes !
Ce moment particulier comprend exhaustivement toutes les conditions requises pour la lecture :
disponibilité, calme, solitude et surtout du temps .
Loin de moi l’idée de faire dans le scatologique mais plutôt de dépeindre cette habitude très usitée de la plupart des gens.


Que celui qui n’a jamais lu aux toilettes me jette au siphon, si j’ose dire !

Étudions donc ces lieux de culture, non seulement microbiens mais aussi littéraires.
Les WCthèques, pardonnez-moi l’expression, diffèrent les unes des autres en fonction de leur typologie.
On ne parcourt pas les mêmes livres dans les toilettes publiques que dans les dégagements turcs, vous l’aurez compris.
Dans ces derniers par exemple, seront retenus les ouvrages légers à lecture rapide afin de libérer une main tandis que l’autre s’affaire au « vestiaire » ; l’expression « fort comme un turc » ne s’applique donc pas ici à la consistance livresque. Quelques photos voire des BD simplistes suffiront à couvrir les trente secondes nécessaires à la besogne libératrice en milieu hostile ; c’est en effet le temps moyen estimé par le CECIHSF, le comité d’étude des comportements instinctifs humains en situation de faiblesse.

lire aux toilettes
lire aux toilettes

A contrario, sur le trône occidental ou encore bénitier laïque, canonisé grâce au lourd tribu rendu à la nature, nous décompterons l’ensemble de la création littéraire, du livre de poche à l’encyclopédie Universalis, en passant également par les modes d’emploi des appareils technologiques ; eh oui, les modes d’emploi représentent à eux seuls une méthode laxative.
Signalons aussi, pour la clarté de l’exposé, que les endroits sanitaires étant munis de verrou, constituent une échappatoire pour le corps et pour les contraintes en tout genre justifiant ainsi une lecture sereine exonérée des appels extérieurs par le :
« je suis aux toilettes merci » !
Quant aux pissotières, elles représentent le parent pauvre des WCthèques !
D’une part, la station debout sexiste et ségrégationniste nuit au relâchement, à la concentration et, d’autre part, la lecture se cantonne à quelques tags, graffitis pour finir sur l’état des lieux, lui-même souvent propice aux conversations de comptoir ; sans omettre toutefois la nécessité de regarder devant soi afin d’éviter les sensations de promiscuité fort préjudiciables à l’épanchement des besoins que nous sommes venus assouvir.
Alors à quand l’Internet aux toilettes ?
Le ministère de la culture devrait se pencher sur la question, remettons les toilettes à la place nourricière  qu’elles méritent !
Remarquez, il existe déjà des livres de merde mais c’est un autre débat.
Continuons donc à nous délivrer dans l’ivresse que nous livrent les livres à vivre et tirons la chasse aux préjugés !!!

Une autre ? Une qui préserve …

Sortie officielle de « la Pie Bleue » et dédicaces

La rencontre entre un roman et ses lecteurs (trices)

En ce premier juin, il est dorénavant possible d’acquérir cet ouvrage inqualifiable (oui je me la pète) qu’est « la Pie Bleue » aux Éditions Encre Rouge. On peut le trouver partout normalement, librairies, Fnac, bref, tous les sites de vente de livres ou si vous préférez sur le site de l’éditeur.

 

dedicaces la pie bleue
dedicaces la pie bleue

Des séances de dédicaces sont prévues dans la région de Castres pour l’instant. Je vous attends le samedi 12 juin à l’Espace Culturel Leclerc (rue Villegoudou) puis le mercredi 23 juin à Bureau Marché (zone du Mélou). En juillet, ce sera à l’Imaginarium café culturel (Labruguière).

A noter que l’origine d’une dédicace (dicaze) remonte au XIIème siècle et désignait à l’époque la consécration d’une église. Je sais que les livres sont parfois des monuments mais quand même…