Archives par mot-clé : écritique

Le changement

Pour ou contre ?

Petite question de circonstance :

Que demandent les gens, que souhaitent-ils  ?

Voilà des questions que l’on se pose lorsque l’on est à leur écoute comme votre serviteur…

Tout d’abord , la première chose demandée suite à une rencontre après le légendaire conditionnement réflexe « ça va ? », c’est :

« Quoi de neuf ?  »

La vie étant continue à priori (d’où l’expression emplie d’espoir « ça ne changera jamais »), les nouveautés, les reliefs, la discontinuité donc, constitue un chef d’interrogation ; son paradigme en est le changement !

En second lieu, le ras le bol général qu’on s’accorde volontiers à reconnaître exhorte unanimement et communément au changement encore.

D’où le thème opportun de cette chronique.

le changement

Allons dans le sens que tout le monde attend et décrétons, pour l’exemple,  le postulat du changement global « C », tant espéré (j’aurais pu choisir la lettre X mais ses connotations équivoques pourraient nuire au propos) .

Les gens devraient être radieux, afficher leur contentement mais que nenni, ce serait trop simple !

Face à ce changement, la redoutée maxime suivante fait son entrée :

« On sait ce qu’on perd mais on ne sait pas ce qu’on gagne ! ». Quand l’amour du changement rend intrépide…

Du coup, maintes réflexions, légitimées par le besoin de sécurité, se développent et souvent s’opposent, du genre :

« Et puis quoi encore, on était peinard avant ! » (toujours intrépidité mais audace en sus)

ou encore :

« Ce sont toujours les mêmes qui en profitent ! » (autrement dit, « je ne peux pas bouger mais j’envie ceux qui y arrivent »)

etc…

Des camps s’organisent, pour ou contre, puis, dans le temps, les « pas tout à fait pour » et les « pas tout à fait contre ».

Comme la situation l’exige et le génère, le changement « C » et non pas X , je le rappelle, a finalement lieu malgré les farouches et rétives résistances. Il est, naturellement, loin de la perfection mais en tant que manifestation d’une attente, il en représente le fruit; une fois digéré, de retour à la continuité consommée, les gens réalisent majoritairement le monceau d’inepties et de considérations rétrogrades précédentes en le déniant (la mère déni est toujours une vedette) alors que d’autres, résignés se rendent au verdict :

« De toute façon, on ne peut pas revenir en arrière ! » mais ils essaient toutefois…

Il reste également une poignée d’irréductibles pour qui le changement équivaut au cancer de la nostalgie et qui lutteront leur vie durant pour la restauration de l’âge de pierre.

Tout cela pour dire que si le changement n’avait pas lieu de temps à autre, bon gré, mal gré, nous demeurerions figés comme la roche, tout en sachant que nous avons une forte propension au statique, au rigide ; la « dureté » de la vie en est la preuve la plus manifeste !

Résister au changement revient à tourner le dos au principe d’évolution ; l’adaptation et la souplesse au contraire, épousent toute nouvelle situation. Alors prêts pour l’inéluctable changement ?

Une autre ?  État de l’humour

Phénomène de Presse

Ecritique médiatique

Dans mon cursus d’humoriste et de comédien, j’ai pris option sociologie intermittente, statut oblige !

En conséquence et pour l’exercice de la discipline, je fréquente régulièrement un troquet pour parfaire mes analyses sur les us de la population. Je siège donc, le matin, autour du premier café réanimateur, en observant les gens. Ceux-ci entrent à leur tour, s’attablent avec une mine standardisée à la manière du réveil compliqué, de la pause chronométrée avant le boulot, de la sacro-sainte routine qu’il faut respectée sinon la journée est fichue et puis il y a les bavards :

— Tu connais la dernière ?

Sans parler du discours météo propice à l’acquittement d’un élan social et sociable.

information
information citation

Dans tous les cas, leur mine encore enténébrée est réglée comme du papier à musique mais vide et surtout vierge de préoccupation supplémentaire, la journée ne fait que commencer. Puis, la presse, à savoir le journal amorce son insidieuse circulation, de table en table avec ses gros titres aguicheurs.

Les commentaires fusent alors, chacun y va de sa verve, réagit avec détresse, injustice, jalousie, expertise, bref toute émotion secrétée par des nouvelles peu joyeuses en général. Les poncifs d’usage ne manquent pas à l’appel :

« C’est encore nous qui allons payer pour ces gens-là »

« Tous des pourris »

« C’est injuste, débile, lamentable… »

Une forme de rapprochement s’ensuit dans l’unité du discours ou au contraire dans la division, selon, souvent, la catégorie socio-professionnelle des protagonistes. Pour parachever le tout, les providentielles rubriques météo et horoscope finalisent les débats.

Résultat : les gens sont inquiets, en colère, meurtris ou encore déçus, les augures médiatiques ont scellés leur destin dans la camisole de la soumission et de la résignation.

Mais que s’est-il passé ?

Le temps de cerveau disponible est à son paroxysme le matin, moment qui permet de reprendre ses esprits ou ceux des autres… Il est donc judicieux à ce stade de faire le plein de soi avant de subir l’assaut d’influences diverses et parfois pernicieuses. C’est justement le moment préféré des médias qu’ils soient télévisuels, radiophoniques ou papier pour déflorer, et c’est un euphémisme eu égard à la violence des informations, pour déflorer donc la virginité et la candeur matinales des esprits peu aguerris. Ces derniers repartent alors ensemencés d’idées noires, réductrices à l’horizon limité, chargés d’un stress sournois qui enfante des perspectives d’avenir déprimantes voire un aigrissement latent. L’esprit critique s’embrouille, les cases « peur » et « manque » sont irrémédiablement cochées octroyant un libre-arbitre précaire, une perte de confiance et les chaussettes grosses d’un moral tombé dedans.

C’est officiel donc c’est vrai !

Et les bonnes nouvelles, celles qui donnent du baume au cœur, elles sont où ?

Deux solutions s’imposent pour pallier ces désagréments, ne plus écouter les informations ou devenir journaliste soi-même en cherchant ce qui sied à l’objectivité et surtout davantage d’optimisme. Ces deux alternatives reviennent, du reste, à exercer son droit à la légitime défense.

Par dépit ou déni et pour l’illusion d’une rébellion éphémère, les gens renforcent leur statut de grandes gueules typiquement français mais en vain, à moins qu’un réveil soudain…

L’émancipation est-elle à l’ordre du jour ?

Une autre ? Une qui préserve …

Lire aux toilettes

Ecritique d’aisance

Etes-vous de ceux qui lisent aux toilettes ?
Moi oui !!!

Je m’explique : s’il est un moment d’ouverture, c’est bien aux toilettes !
Ce moment particulier comprend exhaustivement toutes les conditions requises pour la lecture :
disponibilité, calme, solitude et surtout du temps .
Loin de moi l’idée de faire dans le scatologique mais plutôt de dépeindre cette habitude très usitée de la plupart des gens.


Que celui qui n’a jamais lu aux toilettes me jette au siphon, si j’ose dire !

Étudions donc ces lieux de culture, non seulement microbiens mais aussi littéraires.
Les WCthèques, pardonnez-moi l’expression, diffèrent les unes des autres en fonction de leur typologie.
On ne parcourt pas les mêmes livres dans les toilettes publiques que dans les dégagements turcs, vous l’aurez compris.
Dans ces derniers par exemple, seront retenus les ouvrages légers à lecture rapide afin de libérer une main tandis que l’autre s’affaire au « vestiaire » ; l’expression « fort comme un turc » ne s’applique donc pas ici à la consistance livresque. Quelques photos voire des BD simplistes suffiront à couvrir les trente secondes nécessaires à la besogne libératrice en milieu hostile ; c’est en effet le temps moyen estimé par le CECIHSF, le comité d’étude des comportements instinctifs humains en situation de faiblesse.

lire aux toilettes
lire aux toilettes

A contrario, sur le trône occidental ou encore bénitier laïque, canonisé grâce au lourd tribu rendu à la nature, nous décompterons l’ensemble de la création littéraire, du livre de poche à l’encyclopédie Universalis, en passant également par les modes d’emploi des appareils technologiques ; eh oui, les modes d’emploi représentent à eux seuls une méthode laxative.
Signalons aussi, pour la clarté de l’exposé, que les endroits sanitaires étant munis de verrou, constituent une échappatoire pour le corps et pour les contraintes en tout genre justifiant ainsi une lecture sereine exonérée des appels extérieurs par le :
« je suis aux toilettes merci » !
Quant aux pissotières, elles représentent le parent pauvre des WCthèques !
D’une part, la station debout sexiste et ségrégationniste nuit au relâchement, à la concentration et, d’autre part, la lecture se cantonne à quelques tags, graffitis pour finir sur l’état des lieux, lui-même souvent propice aux conversations de comptoir ; sans omettre toutefois la nécessité de regarder devant soi afin d’éviter les sensations de promiscuité fort préjudiciables à l’épanchement des besoins que nous sommes venus assouvir.
Alors à quand l’Internet aux toilettes ?
Le ministère de la culture devrait se pencher sur la question, remettons les toilettes à la place nourricière  qu’elles méritent !
Remarquez, il existe déjà des livres de merde mais c’est un autre débat.
Continuons donc à nous délivrer dans l’ivresse que nous livrent les livres à vivre et tirons la chasse aux préjugés !!!

Une autre ? Une qui préserve …

Le préservatif au Vatican

Ecritique non protégé

Dans un souci de compréhension et de tolérance, j’ai cherché en vain les raisons d’un refus drastique du préservatif chez l’ecclésiaste vatican, représentant de l’élite chrétienne, porte parole, confident et traducteur d’un Dieu confus sur la question du culte…

En me plongeant dans les manuels d’éducation sexuelle religieux inexistants, je suis opportunément tombé sur une théorie dont je vous livre les secrets enténébrés.

Les divins vœux de chasteté auxquels n’obéissent pas toujours les obsédés du culte sont par essence des vœux pieux comme dirait Rocco.

Leur aboutissement à la sublimation par le truchement de la prière ou des travaux manuels (qui parfois rendent sourds) engendrent souvent, personne n’est parfait, une frustration sexuelle intense, qui provoque à son tour une concentration aiguë de la pensée autour de son centre masculin et son pendant lorsqu’il est inactif.

On pourrait aisément en conclure à ce stade que le pénis serait l’organe directeur de la pensée en lieu et place du chef habituel, la tête !

C’est la sanction connue de l’homme d’église voire sa « pénis capital »…

préservatif au vatican

Or, le Vatican plus qu’ailleurs se soumet aux lois divines, les adore, les révère en développant, comme dans la jungle, un taux d’humilité proche de 90%.

Pour cultiver cette humilité et lutter contre Alzheimer il pratique le rappel à sa condition inférieure inféodée à l’Esprit du souffle en recourant au couvre-chef décliné en mitre, tiare et béret pour les Basques.

Ainsi donc, un chef se couvre !!!

C’est l’idée pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi.

Mais comme la bataille des chefs fait rage au sein du religieux, il ne doit en rester qu’un !

Le pénis ne peut pas prétendument être reconnu chef, c’est évident, alors il est déclassé, on lui retire son couvre-chef à savoir le préservatif ; c’est du reste, ce qu’ils appellent pudiquement et officieusement à Rome, la circoncision chrétienne.

Vous l’aurez compris, il en va de l’avenir du culte, de conserver son statut mystique.

Voilà pourquoi, la Vatican ne reconnaîtra jamais le préservatif…

Une autre ? Si vous en avez le temps…

Origine du football

L’écritique du ballon rond

S’il est un sport qui suscite l’engouement des foules, c’est bien le football.
Pourquoi tant de succès ?
Quel est le plus de ce sport, son atout majeur, qui en fait une vedette populaire par excellence et un vecteur de passion ? 
Analysons donc le football afin d’en percer les secrets.
Deux camps opposés, deux équipes représentantes d’un territoire et, un objectif :
mettre le ballon dans les buts adverses.
Les joueurs se disputent ainsi le ballon, cet objet rond qui fait figure de point à l’échelle du terrain voire du stade. Ce point doit impérativement, pour assurer la victoire d’un camp, pénétrer la vacuité adverse formée par les buts .
Pour y parvenir, ces mêmes joueurs se renvoient la balle mais un seul finira par déposer le ballon au fond des cages. Prenons du recul et réexaminons la situation :
Une multitude de cellules footballistiques se hâtent vers une vacuité mais une seule pourra y déposer le ballon ; les autres joueurs sont bien là pour l’empêcher et tente la même opération dans l’autre sens.
Cela ne vous rappelle t-il rien ? Allez ! Un petit effort !

 

origine football

Mais si, la fécondation, bien sur ! Analogiquement s’entend !
C’est comme une guerre de spermatozoïdes cherchant à féconder l’ovule adverse pour ainsi asseoir la suprématie de son territoire.
C’est encore une guerre primitive pour la conquête du milieu et pour l’évolution des espèces, une illustration de la pseudo loi de la nature du plus fort symbolisée socialement par un sport.
Ne nous y trompons pas, l’homme civilisé, dominé et gouverné par ses instincts, tente de les sublimer en rejouant les scènes primordiales de la  colonisation de nouveaux territoires pour imposer son génome, enfin je suppute.
Vous me direz, c’est mieux que la guerre, certes !
C’est néanmoins un proche parent.
Les pulsions animales chez l’homme opèrent toujours de façon sous-jacente, avec, dans le football, un paradigme particulièrement fidèle lui procurant ce succès tant convoité.
Nous retrouvons ce type de schéma dans les autres sports de balle mais moins proche en réalité du processus rival de reproduction animale.

Que dire du golf et de ses dix-huit trous alors ?


Les exemples ne manquent pas !
L’homme ne sait que faire de ses instincts qu’il tente de refouler pour s’afficher  comme maillon fort, aussi a t-il inventé le sport !
Alors ? Enfant de la balle ?
Et puis allez vous faire foot !

Un autre ? Juste pour faire le point …